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La voie du Sabre de Thomas Day

Editeur : Folio SF

Sortie : Octobre 2002

Note : 3,5/ 5

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture : 

Pour parfaire l’éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu’ait connu l’Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues années, le maître et l’apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu’à la capitale Edo, où l’Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.
Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l’archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat et la douceur perverse de la trahison.

Mon avis (Ilks) :

Une fois n’est pas coutume, je dois la lecture de ce livre aux conseils avisés de mon libraire et à ma rencontre avec Thomas Day, lors du salon du livre de Paris 2012. Bien qu’ayant lu énormément de romans de fantasy, la voie du sabre fut le premier à m’emmener sur les routes d’un japon médiéval (comme me l’a écrit l’auteur dans sa dédicace) tel qu’il ne fut jamais.

Ce roman raconte l’histoire du jeune Nakamura Mikédi et de son maître, un des plus grands samouraïs de tous les temps, le redouté Miyamoto Musashi. L’histoire nous est narrée sous forme de mémoires. En effet, l’histoire débute peu avant les trente ans de Mikédi. Cette forme de narration permet à l’auteur de nous décrire le passé des deux protagonistes tout en ajoutant de temps à autre de ses propres commentaires. Comme tout le monde, le regard de Mikédi change avec l’âge, et avec le recul il comprend un peu plus les leçons inculquées par son maître.

L’auteur s’est inspiré de faits et personnages réels, qui permettrons sûrement aux initiés de prendre encore plus de plaisir à lire ce roman. Néanmoins pour les gens qui, comme moi, ne sont pas férus du Japon des samouraïs, la lecture n’en sera pas plus compliquée pour autant, l’auteur ayant pris le soin de proposer un glossaire à la fin de son ouvrage.

Pour l’histoire ne comptez pas lire une fresque épique, tel n’est pas le sujet de la voie du sabre. Le livre est court, les tranches de vie sont souvent justes esquissées. Ce livre raconte la relation du maître et de l’élève mêlant amour / haine, admiration / jalousie, passion et envie. En effet, chaque action de Midéki telles qu’elles nous sont racontées par ce dernier sont totalement dépendantes de sa relation à Miyamoto Musashi.

La partie fantasy est mise au second plan et, si elle ne dessert pas l’histoire, elle ne lui apporte pas grand chose. En revanche, les contes racontés par des personnages rencontrés par Mikédi et rapportés par ce dernier permettent de faire avancer l’histoire et nous rapproche un peu plus de ce héros qu’est Miyamoto Musashi.

Au final, un livre plutôt réussi, qui aura eu le mérite de me plonger le temps de sa lecture dans un Japon régit par le Bushido.

La voie du sabre de Thomas Day

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